10. Exposition virtuelle : Bordeaux et ses théâtres virtuels (XVIIIe–XXe s.)

Louise de Sédouy

©2024 Louise de Sédouy, CC BY-NC 4.0 https://doi.org/10.11647/OBP.0400.10

Résumé

Bordeaux et ses théâtres virtuels est une exposition qui propose de découvrir une quinzaine de projets de lieux de spectacle bordelais, de la fin du XVIIIe siècle au début du XXe. Ce parcours est l’occasion d’interroger des projets oubliés qui n’ont pas été construits et témoignent des envies du passé.

Abstract

Bordeaux et ses théâtres virtuels is an exhibition that shows more than a dozen performance venues projected in Bordeaux between the end of the eighteenth century and the beginning of the twentieth. This exhibit interrogates the value of forgotten projects and provides a window into architectural dreams of the past.

Cette exposition propose de suivre en image l’évolution de lieux des spectacle projetés à Bordeaux entre 1769 et 1932 : une autre façon d’aborder la virtualité, en sortant de l’oubli des lieux qui n’ont pas été construits, qui sont restés à l’état de potentialité.

La plupart des projets papiers de salles dédiées aux spectacles à Bordeaux se concentre dans un espace stratégique de la ville, qui fait aujourd’hui partie du secteur inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco : la place des Quinconces. Cette esplanade est située dans un quartier important de par sa localisation et son dynamisme économique – à l’intersection du port, du vieux centre-ville et du quartier des Chartrons. Elle est occupée jusqu’en 1818 par une fortification militaire, le château Trompette, devenu désuet au fil du temps. La ville aspire donc à de nouvelles utilisations pour cette place gigantesque, et du dernier tiers du XVIIIe siècle jusqu’à l’entre-deux-guerres, des projets architecturaux en tout genre sont pensés pour cet espace. Une quinzaine d’entre eux sont des lieux de spectacle qui n’ont jamais été bâtis. 

Les quelques projets évoqués dans cette exposition présentent des stades d’avancement et des ambitions hétérogènes. D’une part sont imaginés des cafés-concerts, cafés-chantants, casinos et autres music-halls, types de lieu particulièrement en vogue dans la seconde moitié du XIXe siècle : ce sont des établissements populaires où tous types de plaisirs sont réunis, où l’on peut assister à des revues à grand spectacle, avec des vedettes parisiennes, et qui attirent les « buveurs de bières » et les « fumeurs de cigares » (Lagrave, Mazouer, Regaldo), des lieux pleins de promesses qui offriraient des alternatives aux institutions théâtrales. D’autre part, sont projetés des établissements à l’architecture monumentale et remarquable (des wauxhalls et des palais municipaux) donnant sur le fleuve ou sur de grands axes de circulation, et souvent au budget considérable. Autant d’éléments qui auraient fait de ces bâtiments le fleuron de la culture bordelaise, à la fois figures de proue et symboles de l’image de la ville, à l’échelle nationale et internationale.

L’image montre une carte du quartier des Quinconces à Bordeaux, avec l’emplacement et l’orientation des 9 projets de lieux de spectacle dont il est question dans l’exposition

Fig. 10.1. Emplacement des lieux sur les Quinconces © Louise de Sédouy.

Ces projets interrogent tous l’une des volontés inépuisables de la ville : celle de construire des lieux de divertissement et de délassement aux configurations hybrides et modulables. Dans le premier cas, ils se situent au croisement du spectacle, des plaisirs de la table, du commerce, du jeu, etc., et dans le second, leur architecture est modifiable temporairement – une scène de théâtre devient par exemple une piste de cirque.

L’image montre un plan des bâtiments (en jaune) et des jardins (en vert) du wauxhall de Lenoir, sur les près du château trompette. On y voit les différents espaces de loisirs (allées, auberges, salles de danse, etc.).

Fig. 10.2. Wauxhall, s. n., 1769 © Archives Bordeaux Métropole, Bordeaux, XXI-O-79.

En 1769, la ville de Bordeaux n’a plus de lieu décent pour donner ses spectacles puisque sa principale salle, celle de l’hôtel de ville, déjà vétuste, est partie en fumée en 1755. En prenant exemple sur Paris, Lenoir et Lotiot vont alors imaginer un wauxhall, qui restera à l’état de projet. Ils obtiennent l’autorisation de construire un « lieu d’assemblée sous le titre de fête foraine, vauxhaal ou redoute » aux abords du château Trompette. Selon les plans, il s’agira d’un espace de divertissement hybride : un véritable complexe de loisirs et de plaisirs, mais aussi et avant tout un espace commercial.

L’image montre un plan des bâtiments (en rouge) et des jardins (en vert) du Wauxhall par Lenoir. On y voit les différents espaces de loisirs (allées, auberges, salles de danse, etc.).

Fig. 10.3. Wauxhall, Samson Nicolas Lenoir, 1769, BnF-GE D-1543
©
Gallica.bnf.fr

Sont prévus des lieux de restauration, promenades au bord de l’eau, jardins, espaces de jeux et deux salles : le grand wauxhall et le wauxhall du peuple, découvert, entouré de galeries et donnant sur une salle de parade et des boutiques à louer. Finalement, les bâtiments ne seront pas construits, entre autres, suite à un vice de procédure (Beaucé et Triolaire). Malgré cet échec, la ville de Bordeaux sera rapidement dotée d’une salle prestigieuse : le Grand Théâtre de Victor Louis, inauguré en 1780.

Il s’agit d’une vue partielle sur un autre plan du wauxhall de Lenoir, mettant en évidence les deux espaces de bal (grand-wauxhall et wauxhall du peuple découvert).

Fig. 10.4. Wauxhall, Louis Combes, 1778. Bibliothèque municipale de Bordeaux, fonds Jules Delpit, Del. Carton 159/43, CC0 1.0.

Un second wauxhall pour Bordeaux est imaginé par Louis Combes en 1778, dans le cadre d’un projet pour ses études ; la bibliothèque municipale en conserve plusieurs plans et même plusieurs versions. Ce wauxhall est principalement composé de jardins et sur les quatre pavillons prévus, l’un est clairement identifiable comme un théâtre ; un autre pourrait ressembler à un cirque ou à un auditorium.

Le visuel montre un plan général du wauxhall de Combes donnant sur la Garonne, composé principalement de jardins organisées de manière concentrique, et dans lesquels s’élèvent quelques petits bâtiments. Les salles de spectacles sont aux deux coins supérieurs.

Fig. 10.5. Wauxhall, Louis Combes, 1778 (élévation). Bibliothèque municipale de Bordeaux, fonds Jules Delpit, Del. Carton 159/43, CC0 1.0.

Plus porté sur la flânerie que sur les activités commerciales, l’ambitieux projet de Combes prévoit aussi une entrée majestueuse par la Garonne, où les visiteurs arrivant en bateau auraient été accueillis par deux grandes statues de lions ou de sphynx.

L’image montre un plan d’une autre version du wauxhall de Combes, plus zoomé et avec plus d’arbres disposés en cercles. Les salles de spectacles sont aux coins supérieur gauche et inférieur droit.

Fig. 10.6. Wauxhall, Louis Combes, 1778. Bibliothèque municipale de Bordeaux, fonds Jules Delpit, Del. Carton 159/43, CC0 1.0.

Les wauxhalls de Combes et de Lenoir évoquent donc un Bordeaux rêvé, à l’époque des projets d’embellissement des villes des Lumières. Ces espaces auraient pu être dans la cité les témoins visuels de l’importance donnée aux loisirs, à l’image de l’enceinte dessinée ici (une seconde version du wauxhall de Combes) qui aurait pu mesurer plus de six cent mètres de côté.

L’image montre une élévation du wauxhall de Combes, avec de gauche à droite un petit bâtiment, des allées d’arbes, un grand bâtiment central cerné de colonnes, devant celui ci un grand escalier et deux digues desservant le fleuve, puis de nouveau des allées et un petit bâtiment.

Fig. 10.7. Casino d’été, Eugène Gervais, 1894 © Archives Bordeaux Métropole, Bordeaux, XXI-Q-68.

Parmi les quarante-six cafés-concerts recensés entre le début du XIXe siècle et jusqu’aux années 1930, sept sont restés à l’état de projets. Ils se présentent dans les archives sous diverses appellations : ici un casino inventé par Eugène Gervais, mais il existe aussi de nombreux projets de café-concert, café-chantant, music-hall ou encore théâtre d’été.

On voit la façade d’un casino (établissement de jeu et de spectacles) au coeur d’un jardin. Il est très coloré et richement décoré de drapeaux, ornements et auvents à rayures rouges et blanches, etc.

Fig. 10.8. Projet de Casino-Concert, Jules Blachère [ca. fin XIXe siècle] © Archives Bordeaux Métropole, Bordeaux, XXI-Q-74.

Ce lieu, pensé par Jules Blachère, est par exemple référencé dans les archives sous le nom de « projet de Casino » mais le portail de l’enceinte dessiné indique « Concert des Familles ».

L’image montre l’élévtion de l’entrée d’un casino-concert, avec à gauche une loge dédiée aux abonnements, à droite une autre pour l’administration et au centre une grande porte décorée et surmontée de deux drapeaux français. Le tout est fermé par des barrières.

Fig. 10.9. Projet d’un théâtre d’été sur les allées d’Orléans, s. n., [ca. fin XIXe siècle] © Archives Bordeaux Métropole, Bordeaux, XXI-Q-65.

Ils sont regroupés sous le terme générique de café-concert, car au-delà de leur statut administratif, ce sont des lieux où la chanson et le phénomène de vedettariat ont une place prédominante et où l’activité est hybride. Il s’agit en effet d’espaces dans lesquels on profite d’un spectacle, on se restaure, mais aussi dans lesquels on circule beaucoup.

On voit ici trois aquarelles représentant un théâtre d’été : à gauche une perspective de la scène, à droite un pavillon de rafraîchissements et au centre une vue de son parc arboré, ceint d’une clôture avec entrée. Au fond, on distingue le théâtre.

Fig. 10.10. Plan pour l’établissement d’un café-concert sur les Quinconces, 1858 © Archives Bordeaux Métropole, Bordeaux, XXI-Q-66.

Certains voient dans ces entreprises une affaire florissante, quitte à en posséder plusieurs. C’est le cas d’un entrepreneur dénommé Picard qui détient déjà deux cafés-concerts à Bordeaux en 1858, lorsqu’il demande à la mairie l’autorisation d’en ouvrir un troisième sur la place des Quinconces.

Le visuel représente le plan de l’enceinte d’un café-concert, avec parc, arbres, pavillons et scène, situé sur la place des Quinconces par rapport aux bains publics. Au dessus se trouve une élévation de la scène, à droite une élévation de l’entrée.

Fig. 10.11. Lettre de Picard pour l’établissement d’un café-concert sur les Quinconces, 1858
© Archives Bordeaux Métropole, Bordeaux, XXI-Q-66.

Dans cette lettre, Picard constate notamment que depuis que les voies ferrées sont arrivées à Bordeaux, la population occupe ses dimanches à la campagne. Face à cet exode urbain, il propose donc de construire un nouveau lieu de spectacle et invoque des enjeux économiques, d’hygiène urbaine et d’assainissement moral.

La photo montre une lettre manuscrite, attachée au plan précédent dans les archives, et qui comporte la demande de Picard pour son établissement. Il y expose les raisons qui feraient de cette entreprise un bénéfice pour la ville.

Fig. 10.12. Café-concert projeté par Picard, maquette créée par Louise de Sédouy © Photographie Louise de Sédouy.

Dans l’étude des lieux de spectacle non-construits, le passage par la modélisation permet d’appréhender les volumes et de comprendre les espaces différemment, à l’instar de cette maquette du café-concert de Picard. Il facilite également la transmission autour de ces projets virtuels.

On voit une maquette de recherche en perspective, représentant le théâtre du café-concert de Picard. Le bâtiment est peu profond et est surmonté de trois statues, dont une grande au milieu sur un cheval.

Fig. 10.13. Café-concert sur les allées de Chartres, s. n., [ca. Fin XIXe siècle] © Archives Bordeaux Métropole, Bordeaux, XXI-Q-62.

Les projets de lieux non réalisés, comme ce café-concert prévu pour être construit sur les allées de Chartres qui longent l’esplanade des Quinconces, sont majoritairement oubliés dans l’histoire des spectacles. Difficilement traçables dans les archives comme dans la ville, ils témoignent pourtant des envies architecturales et artistiques de leur temps, mais aussi de la recherche constante de nouveaux lieux à exploiter.

L’image montre une élévation de la façade d’un café concert, fermé par une enceinte et dans lequel rentre deux personnes. Quelques ornements sont assez colorés, et accompagnent 3 drapeaux français et les armoiries modernes de Bordeaux.

Fig. 10.14. Palais des Fêtes (élévation), Cyprien-Alfred Duprat et Pierre Ferret, 1913 © Archives Bordeaux Métropole, Bordeaux, 26 Fi 27.

La place des Quinconces, dans ses dimensions gigantesques, appelle d’autres ambitions, notamment des projets beaucoup plus majestueux : les palais du XXe siècle. Ici, la vue de la façade donnant sur la Garonne du Palais des Fêtes, imaginé en 1913 par Duprat et Ferret.

On voit le dessin d’une élévation du Palais des Fêtes, vue depuis la Garonne. C’est un grand bâtiment quasi-symétrique comportant de nombreuses colonnes ioniques et surmonté d’une coupole vitrée. A droite, on observe une descente de voiture à couvert, qui relie le premier étage du bâtiment à l’esplanade des Quinconces.

Fig. 10.15. Palais des Fêtes (plan), Cyprien-Alfred Duprat et Pierre Ferret, 1913 © Archives Bordeaux Métropole, Bordeaux, 26 Fi 18.

Ce projet intitulé « cirque-theatre-salle des fêtes » propose une salle au dispositif modulable : d’un côté une salle de théâtre à l’italienne, avec parterre, sièges et orchestre disposés frontalement à la scène ; de l’autre, une salle de cirque, où le parterre devient une piste, sur laquelle on peut former des cortèges entiers de cavalerie ou de figurants.

Il s’agit du plan du rez-de-chaussée du Palais des Fêtes, présentant une salle modulable : à gauche, on voit la salle dans sa configuration théâtrale (avec des sièges du parterre disposés à l’italienne) et à droite, sa configuration de cirque (où une piste remplace les assises).

Fig. 10.16. Transparent du Palais des Fêtes de Cyprien-Alfred Duprat et Pierre Ferret, création originale de Louise de Sédouy © Photographie Louise de Sédouy.

Dans la volonté de faire connaître ces projets oubliés, des actions de médiation scientifique sont parfois envisagées : ici, lors d’une balade dans la ville, un croquis du Palais des Fêtes, dessiné sur film transparent, est à « plaquer » sur la réalité. Ce dispositif permet ainsi de visualiser le lieu inscrit dans le paysage urbain, à la manière de divers dispositifs de réalité étendue, mais sans besoin d’outils technologiques !

Le dessin représente un croquis de l’extérieur du Palais des Fêtes, situé dans l’espace des Quinconces, par rapport aux colonnes rostrales et à certains arbres. Il s’agit d’un dessin réalisé sur un film transparent, à plaquer sur la réalité pour visualiser le bâtiment dans l’espace.

Fig. 10.17. Palais municipal (élévation), Roger-Henri Expert, 1932 © Archives Bordeaux Métropole, Bordeaux, 8334 M5.

Le second projet de palais, celui de Roger-Henri Expert, est un palais municipal imaginé en 1932. Il est résolument plus moderne dans son esthétique, mais rejoint celui de Duprat dans sa volonté d’architecture démesurée et de salle polyvalente.

L’image montre la façade du bâtiment d’Expert, beaucoup plus moderne que le Palais des Fêtes. Une grande partie de cet avant-projet est composée de vitres et on aperçoit les armoiries de Bordeaux en haut de l’établissement.

Fig. 10.18. Palais municipal (coupe), Roger-Henri Expert, 1932 © Archives Bordeaux Métropole, Bordeaux, 8334 M2.

En plus d’un hall de quatre mille deux cent places, trois espaces sont dédiés au spectacle, situés les uns à la suite des autres : un auditorium, une scène dite « à double face » ou « salle des pas perdus », et un espace de gradins extérieur, appelé Casino des Quinconces, qui s’ouvre sur la scène intérieure.

On voit la partie de l’intérieur du Palais Municipal dédiée aux spectacles, avec de gauche à droite : un grand hall d’exposition, un écran de cinéma qui lui tourne le dos, un gradin face à l’écran, une cabine de projection, une scène de théâtre (avec de petits dessous et des cintres réduits), et à nouveaux des gradins mais en extérieur.

Fig. 10.19. Palais municipal (plan et surface), Roger-Henri Expert, 1932 © Archives Bordeaux Métropole, Bordeaux, 8334 M2.

Cette scène-là ne semble pas modulable sur les plans contrairement au Palais des Fêtes, mais elle est en revanche multiple : une cabine de ciné-radio peut en effet projeter à la fois dans l’auditorium et sur un écran disposé au-dessus de la scène de spectacle.

Il s’agit du plan des espaces précédents, vus du dessus. La cabine de projection est mise en évidence, ainsi que les deux directions dans lesquelles elle peut projeter (vers les gradins intérieurs et vers un écran au niveau du cadre de scène du théâtre).

Fig. 10.20. Projet de théâtre place Napoléon, Eugène Larmale, 1851 © Archives Bordeaux Métropole, Bordeaux, XXX-I-1.

Au-delà de la place des Quinconces, une multitude de projets bordelais ne voit pas le jour, à l’instar de ce théâtre prévu par Eugène Lamarle en 1851 sur la place Napoléon, qui se situe dans le quartier de la Bastide, alors écarté du centre-ville. Leur grand nombre révèle qu’un pan important de l’histoire matérielle des spectacles reste encore à explorer, particulièrement en province.

Bibliographie

Pauline Beaucé, Sandrine Dubouilh et Cyril Triolaire (dir.), Les espaces du spectacle vivant dans la ville, permanences, mutations, hybridités (XVIIIe-XXIe siècles), coll. Histoires Croisées, Presses Universitaires Blaise Pascal, Clermont-Ferrand, 2021.

Pauline Beaucé et Cyril Triolaire, « Les Wauxhalls de province en France. Nouveaux espaces hybrides de divertissement et de spectacle d’une ville en mutation », Dix-huitième siècle, 2017/1, n°49, p. 27-42. https://doi.org/10.3917/dhs.049.0027.

Robert Coustet et Marc Saboya, Bordeaux, le Temps de l’Histoire, architecture et urbanisme au XIXe siècle (1800-1914), Mollat, Bordeaux, 1999.

Louise de Sédouy, Une autre fabrique du spectacle en province : lieux et pratiques marginales. Le cas de Bordeaux (XVIIIe-XXe siècles), thèse de doctorat en Art, en cours, dirigée par Sandrine Dubouilh et Pauline Beaucé, Université Bordeaux Montaigne.

Louise de Sédouy, « Un visage alternatif de la vie théâtrale à Bordeaux : lieux de spectacle utopiques à la fin du XVIIIe siècle », dans Revue Marketing Territorial, n° varia, Université de Rouen, 2022, url : http://publis-shs.univ-rouen.fr/rmt/index.php?id=854 

Sandrine Dubouilh, « Faire parler les architectures et les décors. Les oublis de l’histoire du théâtre », Revue d’histoire du Théâtre, n°270, 2015, p. 33-50.

Sandrine Dubouilh et Rafaël Magrou (dir.), « Lieux de spectacle, architectures en devenir », Horizons/Théâtre, n°15, Presses Universitaires de Bordeaux. https://doi.org/10.4000/ht.3434

Sandrine Dubouilh et Rafaël Magrou, « Concevoir, vérifier, dialoguer : les multiples vertus de la maquette scénographique », Double jeu, n°18, 2021, p. 41-56.

Michel Figeac, « Du tripot au Wauxhall : jeux et loisirs dans le port de Bordeaux au temps des Lumières », Histoire urbaine, 2000/1, n°1, p. 105-121.

Pierre Frantz et Michèle Sajou d’Oria, Le siècle des théâtres, salles et scènes en France (1748-1807), Bibliothèque historique de la ville de Paris, 1999.

Henri Lagrave, Charles Mazouer et Marc Régaldo, La vie théâtrale à Bordeaux des origines à nos jours, t. I : Des origines à 1799, CNRS, Paris : [s.n.], 1985. vol.1.

Rabreau Daniel, Apollon dans la ville : Le théâtre et l’urbanisme en France au XVIIIe siècle, Edition du Patrimoine, 2008.

Rocher Yann, Théâtres en Utopie, Actes Sud, 2014.

Taillard Christian, « De l’Ancien Régime à la Révolution : l’histoire exemplaire des projets d’aménagement du Château Trompette à Bordeaux » Revue de l’Art,  n°83, 1989, p. 77-85, url : https://www.persee.fr/doc/rvart_0035-1326_1989_num_83_1_347762

Powered by Epublius